Encore trop d’électrocutions et d’incendies en France !

08/02/2016

Le nombre d’électrocutions divisé par 5

Grâce à plusieurs décrets*, le nombre d’électrocutions en France a été divisé par 5 entre 1970 et 2011, ramenant ainsi le nombre de victimes annuelles à 40 au lieu de 200.

Rappelons que les incidents corporels (brûlures, électrisation ou électrocution) sont dus à des installations défectueuses mais aussi parfois à des imprudences humaines. Sur ce point, l’ONSE préconise la mise en place de campagnes de sensibilisation afin que chaque citoyen prenne conscience des risques et adopte les bons réflexes.

Les incendies de bâtiment encore trop nombreux

Pour ce qui est du nombre d’incendies provenant de surintensité ou de courts-circuits, il est lui aussi en baisse grâce à la mise en place en 2009 du diagnostic obligatoire portant sur l’état de l’installation électrique lors de la vente d’un bien. Mais les résultats obtenus ne sont pas suffisants car un incendie d’habitation se déclare encore toutes les 2 minutes et ½ soit environ 200 000 incendies par an en France.

L’objectif du diagnostic de Sécurité Electricité est notamment de s’assurer de l’absence d’appareillages et matériels inadaptés ou vétustes et de la présence de dispositifs de protection adéquats. Une nouvelle norme sur la sécurité électrique est applicable depuis le 1er janvier 2016.

Malgré les efforts déployés, l’ONSE indique que 7 millions d’installations électriques françaises présenteraient toujours des risques !

De nouvelles réglementations en vue

Actuellement, la Confédération Générale du Logement (CGL) et le GRESEL oeuvrent pour la création d’un diagnostic obligatoire dans les parties communes afin de vérifier l’état de l’installation électrique.

Egalement, un décret est attendu, il devrait instaurer le diagnostic électrique pour vérifier l’état de l’installation intérieure d’électricité dans les logements à chaque changement de locataire.

Le diagnostic électricité, un atout sécurité !

L’intervention du diagnostiqueur certifié porte uniquement sur les constituants visibles et visitables de l’installation au moment du diagnostic immobilier. Elle s’effectue sans déplacement de meuble, ni démontage de l’installation électrique, ni destruction des isolants ou des câbles. Seuls les capots des tableaux de répartition électrique et des bornes en aval des disjoncteurs de branchement peuvent être démontés.

Lors du diagnostic électricité, les diagnostiqueurs certifiés DIAGAMTER vérifient une centaine de points de contrôle.

*Décret de 1962  sur la protection des travailleurs ; Décret de 1969 sur l’obligation de la norme NF 15-100 dans les logements neufs ; Instauration de l’attestation de conformité en 1972 ; notion de tableau électrique en 1977 ;  mise en place du dispositif différentiel 30 mA en 1991

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