Evolution dans les annonces immobilières

19/01/2022

Depuis le 1er janvier 2022, toute annonce immobilière d'un logement, quel que soit son support, doit faire apparaître les classes lorsque les biens sont classés F ou G. Plus particulièrement, l'annonce doit indiquer : « Logement à consommation énergétique excessive : » suivi de la mention « classe F » ou « classe G ». Cette mention doit être d'une taille au moins égale à celle des caractères du texte de l'annonce.

Elles doivent également faire apparaître les dépenses théoriques annuelles, là également pour tous les logements en France métropolitaine.

Dans quel but ?

L’objectif à moyen terme est de supprimer les logements très énergivores et carbonés, souvent appelés « passoires énergétiques ». Il était estimé à 4,8 millions de logements à consommation énergétique excessive. 

A ne pas oublier : dans le temps, il va y avoir de plus en plus d'impact sur les logements énergivores et carbonés, plus principalement en terme de location.  Nous vous invitons à visaliser notre webinaire pour avoir plus d'informations ainsi que notre article reprenant les premiers impacts de l'étiquette dans le rôle de la location.

 

De plus, il existe de nombreuses aides réglementaires qui ont pour but d'aider les propriétaires et occupants à réaliser des travaux d'amélioration énergétique. Pour exemple, voir notre article sur les installations de chauffage ou de charbon dont l'intallation ne sera plus autorisée à partir du 1er juillet 2022 ...

Le visuel des étiquettes évoluent donc dans le temps ?

Oui en effet. Nous avons déjà eu une première évolution dans le visuel de l'étiquette au 1er juillet 2021. Depuis ce jour, en plus de l’étiquette énergie, les annonces immobilières font apparaître de façon lisible et en couleur l’étiquette climat du logement à vendre ou à louer. Cette information renvoie à la performance du bien selon la classe d’émission de gaz à effet de serre (CO2).

L'étiquette n'est pas à sa dernière version. Une prochaine est prévue pour 2028, reprenant plus fortement les logements considérés comme étant des « passoires énergétiques ».

Retour
Abonnez-vous à notre newsletter !

Recevez le meilleur de l’information
sur les diagnostics immobiliers